Spécialités culinaires, plats comoriens

goula-goula

La cuisine de cet archipel est très savoureuse et la mise en place est relativement simple. On doit cela par l'incorporation d'ingrédients donnant une saveur particulière comme la vanille, la cannelle mais aussi il ne faut pas oublier la cardamome et surtout la crème de coco. L'ensemble vient s'ajouter à l'ensemble des plats préparés. Le riz trouve souvent sa place à côté des viandes et du poisson mais aussi l'igname et le taro qui sont issus de l'agriculture local sont employés.

Quel poisson ? Les eaux regorgent du thon, mais aussi les pêcheurs ramènent du mérou et du poulpe. Comme plat national il faut citer le poisson au coco qui est vraiment délicieux. En faite toute cette cuisine local est à découvrir pour le palais.

Il existe des influences culinaires dans cette cuisine Comorienne, entre autre venu d'Inde comme des caris et des samousas (beignets épicés farcis à la viande et aux légumes). Mais aussi venus d'Afrique et de Madagascar. Le voyageur pourra manger des anchars de morue, des vermicelles à la comorienne (tambi). Il ne faut pas oublier non plus du pilaf au poulet.

La production locale de fruits tropicaux est importante et permet d'amener de bonnes vitamines au corps comme la mangue, litchis, papaye. Ces fruits sont disponibles en jus ou découpés.

Les Goula-goula (beignets Mahorais)

Tout d'abord c'est la photo qui se trouve en-dessous. Les goulas goulas sont des beignets Comoriens, pour la recette il vous faudra : -1kg de farine -500g de sucre -1litre de lait -1/2 sachet de levure. Les Goula-goula sont des beignets populaires à Mayotte, une île de l'archipel des Comores et un département d'outre-mer français. Ces beignets sont une spécialité maoraise (ou mahoraise) souvent préparée lors de fêtes, de célébrations, ou simplement comme collation sucrée.

goula-goula

Ingrédients typiques :

  • Farine de blé : La base du beignet.
  • Sucre : Pour sucrer la pâte.
  • Levure : Pour faire lever la pâte et rendre les beignets légers et moelleux.
  • Œufs : Pour lier la pâte.
  • Eau ou lait : Pour donner la bonne consistance à la pâte.
  • Vanille ou cannelle : Parfois ajoutées pour parfumer la pâte.
  • Huile : Pour la friture.

Préparation :

  1. Préparation de la pâte : Mélangez la farine, le sucre, la levure, les œufs, et l'eau ou le lait pour obtenir une pâte lisse et homogène. On peut aussi y ajouter de la vanille ou de la cannelle pour un goût supplémentaire.

  2. Levée de la pâte : Laissez la pâte reposer afin qu'elle lève, ce qui donnera des beignets plus aérés.

  3. Friture : Chauffez l'huile dans une poêle ou une friteuse. Prenez des petites portions de pâte et plongez-les dans l'huile chaude. Faites frire jusqu'à ce que les beignets soient dorés et croustillants à l'extérieur.

  4. Égouttage et service : Une fois frits, égouttez les Goula-goula sur du papier absorbant pour enlever l'excès d'huile. Ils sont souvent servis chauds et saupoudrés de sucre.

Les Goula-goula sont moelleux à l'intérieur avec une croûte croustillante à l'extérieur, et leur saveur douce en fait une gourmandise irrésistible.

Maele ya nazi (riz au coco)

Plat du riz comorien avec de la poudre de coco, des tomates, un citron, 1 échalote et bien sur l'ingrédient principal, le riz. Le Maele ya nazi, ou riz au coco, est un plat traditionnel des Comores et de la région de Mayotte. Ce plat est apprécié pour sa simplicité et son goût riche et crémeux, apporté par le lait de coco. C'est un accompagnement parfait pour les plats de viande, de poisson, ou de légumes.

 Maele ya nazi (riz au coco)

Ingrédients :

  • Riz : Le riz blanc est traditionnellement utilisé, mais vous pouvez aussi utiliser du riz brun pour une version plus riche en fibres.
  • Lait de coco : Le principal ingrédient qui donne au plat sa saveur distinctive.
  • Eau : Pour la cuisson du riz.
  • Sel : Pour assaisonner.
  • Oignon (facultatif) : Pour ajouter de la saveur.
  • Épices (facultatif) : Du curcuma ou du poivre peuvent être ajoutés pour varier les saveurs.

Préparation :

  1. Préparation du riz : Rincez le riz à l'eau froide pour enlever l'excès d'amidon. Cela permet d'obtenir un riz moins collant une fois cuit.

  2. Cuisson des oignons (facultatif) : Si vous utilisez des oignons, faites-les revenir dans un peu d'huile jusqu'à ce qu'ils soient dorés. Cela ajoute une saveur supplémentaire au plat.

  3. Cuisson du riz : Dans une grande casserole, mélangez le riz, le lait de coco, l'eau, le sel, et les oignons (si utilisés). Portez à ébullition, puis réduisez le feu pour laisser mijoter à feu doux. Couvrez et laissez cuire jusqu'à ce que le riz soit tendre et ait absorbé le liquide. Cela prend généralement entre 15 et 20 minutes.

  4. Finition : Une fois le riz cuit, retirez du feu et laissez reposer quelques minutes avant de servir. Vous pouvez également ajouter une touche de noix de coco râpée pour plus de texture.

Service :

Le Maele ya nazi se sert chaud, en accompagnement de plats principaux comme le poisson grillé, le poulet au curry, ou les légumes sautés. Ce riz est crémeux, parfumé, et légèrement sucré grâce au lait de coco, ce qui en fait un favori dans la cuisine comorienne.

C'est un plat à la fois simple et délicieux, idéal pour ceux qui aiment les saveurs exotiques et les plats réconfortants.

Mkatre woi boitamou

Gâteau à la noix de coco très simple à préparer pour ceux qui veulent se lancer dans l'art culinaire mais vraiment délicieux. Au niveau des ingrédients il faut de la farine de riz mais attention pas n'importe quel riz. De la noix de coco rapée, un oignon rouge et chose amusante un pigment. On commence par allumer son four et couper les ognons en fines lamelles ainsi que le pigment.

Le Mkatre woi boitamou est un plat comorien traditionnel à base de bananes vertes et de lait de coco. C'est un plat à la fois nourrissant et savoureux, souvent préparé pour les repas quotidiens. Voici comment il est généralement préparé :

Mkatre woi boitamou

Ingrédients :

  • Bananes vertes (non mûres) : Ce sont les bananes utilisées pour la cuisson, elles sont fermes et féculentes.
  • Lait de coco : Pour apporter de la richesse et de la saveur.
  • Oignons : Pour le goût.
  • Ail : Pour assaisonner.
  • Huile : Pour faire revenir les ingrédients.
  • Sel et poivre : Pour assaisonner.
  • Épices (facultatif) : Parfois, du curcuma ou du gingembre est ajouté pour plus de saveur.

Préparation :

  1. Préparation des bananes : Épluchez les bananes vertes et coupez-les en rondelles ou en morceaux. Rincez-les à l'eau froide pour enlever l'excès d'amidon.

  2. Cuisson des oignons et de l'ail : Dans une grande casserole, faites chauffer un peu d'huile à feu moyen. Ajoutez les oignons émincés et faites-les revenir jusqu'à ce qu'ils soient translucides. Ajoutez ensuite l'ail haché et faites-le revenir jusqu'à ce qu'il soit parfumé.

  3. Ajout des bananes : Ajoutez les morceaux de bananes dans la casserole avec les oignons et l'ail. Mélangez bien pour enrober les bananes avec les saveurs des oignons et de l'ail.

  4. Ajout du lait de coco : Versez le lait de coco sur les bananes et mélangez bien. Ajoutez du sel, du poivre, et des épices si désiré. Portez le tout à ébullition, puis réduisez le feu et laissez mijoter.

  5. Cuisson : Couvrez la casserole et laissez cuire à feu doux pendant environ 20 à 30 minutes, ou jusqu'à ce que les bananes soient tendres et que la sauce soit épaisse et crémeuse.

  6. Service : Servez chaud en accompagnement d'un plat de viande, de poisson, ou simplement comme un plat principal végétarien. Le Mkatre woi boitamou est un plat réconfortant, où la douceur subtile du lait de coco se marie parfaitement avec la texture ferme des bananes vertes.

Ce plat est apprécié pour sa simplicité et son goût unique, une véritable représentation de la cuisine comorienne.

Les vermicelles à la comorienne

Les vermicelles à la comorienne sont un plat sucré apprécié aux Comores, souvent servi en dessert ou comme collation. Ce plat, qui s'inspire des traditions culinaires locales, associe les vermicelles à des ingrédients typiques tels que le lait de coco et les épices, créant une saveur douce et parfumée.

vermicelles comoriennes

Ingrédients :

  • Vermicelles : Fins et souvent utilisés dans les desserts.
  • Lait de coco : Pour une texture crémeuse et un goût riche.
  • Sucre : Pour sucrer le plat.
  • Eau : Pour cuire les vermicelles.
  • Cardamome : Pour une touche d'épices (facultatif).
  • Raisins secs ou noix de cajou (facultatif) : Pour ajouter une texture croquante et une saveur sucrée.

Préparation :

  1. Cuisson des vermicelles : Faites chauffer de l'eau dans une casserole. Lorsque l'eau bout, ajoutez les vermicelles et faites-les cuire jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Égouttez et réservez.

  2. Préparation du lait de coco : Dans une autre casserole, chauffez le lait de coco à feu moyen. Ajoutez le sucre et la cardamome (si utilisée) et mélangez bien jusqu'à ce que le sucre soit dissous.

  3. Ajout des vermicelles : Ajoutez les vermicelles cuits au lait de coco sucré. Mélangez bien pour enrober les vermicelles avec le lait de coco.

  4. Cuisson finale : Laissez mijoter à feu doux pendant quelques minutes, en remuant de temps en temps, jusqu'à ce que les vermicelles aient absorbé une partie du lait de coco et que le mélange ait épaissi.

  5. Ajout des garnitures (facultatif) : Si vous utilisez des raisins secs ou des noix de cajou, ajoutez-les en fin de cuisson pour qu'ils se réchauffent et s'imprègnent des saveurs.

  6. Service : Servez les vermicelles à la comorienne chauds ou à température ambiante. Vous pouvez les déguster tels quels ou les garnir de noix de coco râpée pour plus de texture.

Ce dessert est apprécié pour sa douceur et sa texture crémeuse, avec le parfum du lait de coco et des épices qui rappelle les saveurs exotiques des îles Comores. C'est un plat simple mais délicieux, parfait pour clôturer un repas en beauté.